Également connu sous le nom de chou de Chine, il s'agit d'un nouveau venu sous nos latitudes. Il y a encore quelques années, il n'était connu en Europe que des personnes voyageant dans les pays asiatiques. Entre-temps, il a fait son apparition dans les assiettes locales. Il se distingue par sa consistance, son goût et ses précieux nutriments.

Le pak-choï fait partie de la famille des crucifères et il est étroitement apparenté au chou chinois, plus courant chez nous. Il est également connu sous le nom de chou de Chine (Brassica rapa L. subsp. chinensis). Le pak-choï possède d'épaisses feuilles vert foncé et des pétioles charnus. Son apparence rappelle celle d'une bette. Le nom pak-choï est dérivé du terme chinois qui signifie «légume blanc». Produit à grande échelle dans son pays d'origine, la Chine, ainsi qu'au Japon et en Corée, il prospère aussi dans les régions tempérées d'Europe. Depuis le début du XXIe siècle, le pak-choï est cultivé sous serre sur le Vieux Continent, notamment aux Pays-Bas, et depuis quelques années en Suisse en faibles quantités. Avec sa teneur en eau supérieure à 90%, il fait partie des variétés de légumes les moins caloriques. Pour autant, il contient de nombreux nutriments essentiels tels que le potassium, le calcium et la vitamine C.

Le pak-choï a une courte durée de conservation car il se déshydrate rapidement. Enveloppé dans un torchon humide, il peut être placé au réfrigérateur pendant une semaine au maximum. Il ne doit pas être congelé à l'état cru, sinon il se ramollit.

Le pak-choï possède un goût aromatique aux légères notes de moutarde. Compte tenu de sa forte teneur en eau, il est très doux et doit être le plus frais possible lorsqu'il est préparé. Il convient bien à la cuisson à l'étuvée et on le retrouve souvent dans les poêlées de légumes asiatiques. Il est possible de le déguster cru en salade, mais c'est quand il est cuit qu'il développe sa pleine saveur. Le pak-choï peut remplacer avantageusement les bettes ou les épinards dans diverses recettes.