Cultivé en Chine depuis plus de 2000 ans, le plaqueminier (arbre à kaki) fait partie des plus anciennes cultures de l’humanité. Aujourd’hui, son fruit sucré a conquis le monde entier et se déguste, selon les variétés, entier, en morceaux ou à la cuillère.

Cultivé depuis plus de 2000 ans, le kaki fait partie des plus anciennes cultures de l’humanité. Son pays d’origine, la Chine, lui doit le surnom de prune chinoise, tandis que son appellation botanique, Diospyros kaki, se traduit par «fruit des dieux». Avec sa forme rappelant la tomate ou la mandarine, le kaki pousse essentiellement dans les zones tropicales et subtropicales, bien qu’on le trouve aujourd’hui dans le centre et le sud de l’Europe. Sa chair orange est riche en bêta-carotène, que l’organisme transforme en vitamine A.

Si le nom de kaki regroupe toutes les sortes de fruits de cette famille, il désigne toutefois essentiellement la variété Tipo, caractérisée par une chair très sucrée. En raison de sa peau épaisse, il est plus facile à manger à la cuillère. Le Tipo se déguste exclusivement très mûr, les fruits trop verts étant astringents.

Le Sharon est un kaki dont les caractéristiques ont été modifiées. Originaire d’Israël, il doit son nom à la plaine de Sharon où il est cultivé. Sa peau, plus fine que celle du Tipo, est comestible. En outre, cette variété ne contient pas de pépins.

Le Persimon peut être dégusté ferme, avant d’être entièrement mûr, car il contient peu de tannins responsables du goût astringent. Avec sa peau est fine, il se mange comme une pomme.

Les kakis se dégustent souvent sous forme d’en-cas. Suivant les variétés, on peut les manger coupés en deux à la cuillère, ou comme une pomme, entiers ou en morceaux. La variété Tipo, très sucrée, se prête bien à la préparation de desserts. Tous les kakis ont un pédoncule très dur qu’il convient de retirer en le découpant.

Suivant le degré de maturité des fruits, les kakis peuvent se conserver de quelques jours à plusieurs semaines au réfrigérateur. S’ils doivent encore mûrir, il est recommandé de les stocker avec des pommes, qui dégagent de l’éthylène accélérant le mûrissement. S’ils restent malgré tout amers, un court séjour au congélateur permet de réduire la quantité de tannins, responsables de leur goût astringent.