Nos meilleures recettes à l’ail des ours

Le pesto n’est pas la seule option: un slogan que pourraient porter nos recettes à l’ail des ours. Sur une tarte flambée, dans un risotto, avec des spätzli ou sur du pain, l’ail des ours apporte aux plats traditionnels un avant-goût de printemps.

Véritables sources d’inspiration, les recettes suivantes brillent par leur simplicité. En saison, l’ail des ours est en vente dans les magasins Migros au prix du jour. Si vous allez le cueillir vous-même dans la nature, vous devrez respecter certaines règles d’hygiène, que nous avons compilées pour vous.

Un dernier conseil: pour éviter l’haleine d’ours au réveil après avoir consommé cette herbe odorante, n’hésitez pas à prendre une dragée chlorophylle avant d’aller vous coucher (voir aussi Ail des ours: éviter la mauvaise haleine).

La saison de l'ail des ours est courte. Pour la prolonger chez vous, pensez à préparer du beurre à l'ail en quantité pour le congeler. L'été venu, l'arôme frais de cette herbe fera des heureux autour d'un bon barbecue!

Les feuilles d'ail des ours se congèlent entières ou hachées, mais surtout, elles doivent – dans la mesure du possible – être placées dans un emballage hermétique. Sinon, elles embaumeraient le congélateur jusque dans ses moindres recoins.

En comparaison, la vinaigrette à l'ail des ours se conserve seulement une à deux semaines, mais reste un délicieux moyen de consommer hors saison cette herbe à l'arôme puissant.

Grand classique indémodable, le pesto à l'ail des ours est LA méthode de conservation pour nombre d'entre nous. Toutefois, notons qu'il ne s'agit pas d'une solution miracle, puisque le pesto doit impérativement bien refroidir et ne se conserve pas très longtemps. S'il ne voit aucun inconvénient à séjourner quelques semaines au réfrigérateur, il ne supporte pas une conservation pendant des mois…

Bien que similaires à l'ail des ours, le muguet et le colchique sont des plantes non comestibles, voire toxiques. Il vaut donc mieux apprendre à les distinguer…

Les feuilles d'ail des ours dégagent un puissant parfum d'ail, en particulier lorsqu'on les froisse. C'est donc cette méthode qui est préconisée pour identifier la plante comestible. Or, celle-ci possède un bémol: il est impossible de se débarrasser facilement de l'odeur d'ail sur ses doigts, même en frottant d'autres feuilles! Par conséquent, ce signe distinctif n'est pas toujours fiable.

Une meilleure solution consiste à observer attentivement les feuilles: celles de l'ail des ours sont plus tendres. En outre, elles sont brillantes dessus, mates et plus claires dessous, tandis que les feuilles de muguet et de colchique sont moins mates dessous et bien plus rigides. Attention aussi à l'arum tacheté, dont les feuilles présentent certes des taches nettes de couleur claire à l'âge adulte, mais prête à confusion lorsque les feuilles jeunes sont encore tendres et immaculées. En cas de doute, il est donc préférable de ne pas cueillir les petites feuilles qui ne sont pas encore arrivées à maturité. L'identification des feuilles ne pose aucun problème avec ces repères visuels. Et pour cueillir encore plus sereinement, vous pouvez vous faire accompagner à quelques reprises par une personne pour qui les herbes sauvages n'ont pas de secrets.

Les cas d'empoisonnement sont rarement dus à un manque de connaissances. Le plus souvent, cela se produit lorsque les feuilles cueillies ne sont pas contrôlées une fois à la maison: dans l'emportement, il nous arrive en effet de cueillir sans distinction des feuilles par brassées et d'emporter par la même occasion des plantes indésirables. Il convient donc de vérifier une nouvelle fois les feuilles chez soi: nous aurons ainsi tôt fait de détecter un intrus dans la masse des feuilles d'ail des ours.

Les renards sont toujours plus nombreux à chercher leur nourriture dans les villes et les agglomérations et à répandre via leurs excréments le ténia du renard (Echinococcose), contaminant ainsi les plantes comestibles telles que les herbes aromatiques. Aussi, afin d’éviter une éventuelle infection parasitaire, il est important de laver très soigneusement les feuilles de l’ail des l’ours au retour de la cueillette. Selon les experts, il n'y a aucune raison de paniquer, mais la prudence est de mise. En savoir plus sur le ténia du renard.

Après leur longue hivernation, les ours se mettaient toujours en quête de cette herbe appelée de ce fait «ail des ours», ou Allium ursinum en latin. Mais cette plante riche en vitamines est connue depuis des siècles pour régaler également les êtres humains, au sortir de l'hiver. L'ail des ours doit saisir sa chance pour capter l'énergie solaire dont il a besoin pour donner des feuilles et des boutons vigoureux avant que la canopée des arbres en surplomb ne devienne trop dense.

C'est la raison pour laquelle les feuilles fraîches ne se montrent que pendant une courte période de l'année. De fait, après la floraison et la formation des graines, l'ail des ours se replie sous terre et vit sur la réserve de nourriture qu'il tire de ses bulbilles.